Un roman, l’histoire de deux amies, racontée par Anne, la mère de l’une d’entre elles.
L’une a choisi de faire carrière à Paris, l’autre de se consacrer à ses enfants en Touraine. Elles ont la quarantaine, et sont à un tournant de leur vie. Anne, elle, enseigne le yoga. C’est une femme libre – mais qu’est-ce qu’être libre quand on aime ?
L’un des titres auquel j’avais pensé était : « Il n’y a pas de destin ». C’est un peu le sens de ce roman. Choisissons-nous nos vie ? Et ces choix engagent-ils toute notre existence ? Tout au long de ces années, se déroulent en toile de fond des élections, des attentats, des guerres dont mes héroïnes sont, comme beaucoup d’entre nous, de simples témoins à distance. Quel rôle les évènements extérieurs jouent-ils dans nos choix ?
C’est aussi une réflexion sur le féminisme d’hier et d’aujourd’hui…
Anne, Violette et Stella, deux générations, trois façons de répondre à ces questions.
Il vient d’arriver en librairie ! Des années de visites dans plus de cent maisons d’écrivains, en France et à l’étranger, aboutissent à cet épais volume, illustré par Marion Cochard. Sur la couverture, un tableau, Le petit atelier de Jean-François Sineux. C’est bien cette plongée dans l’atelier créatif des écrivains que j’ai voulu raconter, le lien entre un lieu et une écriture, un lieu et une vie. On peut lire en effet ces textes à la fois comme la photographie d’un lieu mais aussi comme des biographies intimes. Vies rêvées, partagées, solitaires : partons à la rencontre des maisons d’écrivains, et peuplons-les grâce à notre imaginaire…
Joie de voir ma biographie de Flora Tristan dans le Livre de poche.
Aventurière, militante avant-gardiste des droits des travailleurs et des femmes, cette personnalité flamboyante, contemporaine de George Sand, est mal connue du public. Dommage car la belle Flora Tristan connut un destin romanesque et hors norme. Faut-il ajouter qu’elle fut également la grand-mère de Paul Gauguin ?
Paper Gardens, la traduction anglo-américaine des Jardins de papier sous une élégante jaquette publiée par University of Virginia Press, avec une préface d’Alice Kaplan. La traduction est de Teresa Lavender Fagan, qui avait déjà traduit La fabuleuse histoire des légumes (University of Chicago Press). Sous la rose, les épreuves de Du côté de chez Swann corrigées de la main de Marcel Proust. Paper Gardens a reçu le « French Voices Award » qui couronne les meilleures traductions .
Paper gardens est mon quatrième livre publié en anglais chez un éditeur américain. Merci à eux !